vos histoires

Qui ne s’est jamais senti concerné par un proverbe ? Dans la vie, on y pense souvent quand on a  besoin de rire, de se détendre.

On les emploie aussi comme mots de passe,  pour mieux se comprendre et comprendre…

Et vous, quand avez-vous pensé à un proverbe, pour la dernière fois ? Il s’était passé quoi ?

N’hésitez pas à raconter vos anecdotes, vos histoires récentes ou rigolotes. Vous pouvez vous inspirer de l’actualité ou de vos envies de tout envoyer balader. Vous pouvez vous confier ou vous soulager…

Prochainement, vous aurez peut-être la surprise de voir vos histoires adaptées en films, car cette rubrique sera une source d’inspiration pour ceux qui les imaginent.

Pour poster un  récit, c’est ici ou sur la page Facebook des PROVERBES. Merci de ne pas oublier de préciser votre proverbe !

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Vous avez publié 27 histoires

  1. Hier, on a eu une engueulade atroce avec G. Je me suis souvenu que ma mère l’avait toujours adoré, mais que ma sœur pas. Elle l’avait toujours trouvé égoïste : notre engueulade est parti d’un « j’ai le droit de préférer bricoler ma moto que d’aller au parc avec Charlotte » (…). Elle l’avait toujours trouvé qu’il était colérique : G. a fracassé la cafetière par terre (…). Enfin, ma sœur avait toujours trouvé que G. avait une gueule de boxeur et soudain je les ai vus, son nez et sa mâchoires écrasés. C’est atroce, je vais sûrement quitter G, j’aurais jamais dû écouter ma mère, j’aurais pas dû me méfier de ma sœur, et voilà, DEUX AVIS VALENT MIEUX QU’UN !

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  2. Chaque hiver, quand le froid s’abat sur Paris et que je sors avec des amis le week-end, je maudis une petite tare que j’ai (comme beaucoup de filles) d’avoir rapidement les pieds et les mains froids. Or, j’ai constaté dernièrement que la sensation de froid est décuplée lorsque je suis avec un garçon qui me plait bien (à moins qu’il ne s’agisse que d’un désir plus ou moins conscient de me faire réchauffer?!). Alors, je pense systématiquement au proverbe « A mains froides, cœur chaud ». Cela ne m’étonnerait pas que ce soit une femme qui ait initié cette idée (ah ah).

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  3. En ce moment je travaille pour la télé.
    Je monte le portrait d’un chanteur Pop Américain.
    C’est Elton John. Le film durera 52 minutes.
    Le problème est que ce film est à base d’images d’archives.
    Or, la production n’a aucun droit sur ces archives.
    Je monte donc des images la journée, mais je les enlève du montage le soir !
    C’est une situation que je n’avais jamais vécue. C’est frustrant et énervant.
    J’ai des fois envie de tuer un chat (ou autre !) tellement c’est ubuesque.
    Louis Segond Bible (1910)
    Celui qui cultive son champ est rassasié de pain,
    Mais celui qui poursuit des choses vaines est rassasié de pauvreté

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  4. Aujourd’hui, comme beaucoup de jeunes je pense, je suis stagiaire, et après deux mois de boulot, toujours pas l’ombre d’une paye… Alors bien sûr je suis pas mal dans l’embarras, mais mis à part ça, je me dis que pour le coup, « Un tiens vaut (vaudrait) mieux que deux tu l’auras »…

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  5. Qui sème le vent récolte la tempête… Je me dis que c’est bien vrai quand je vois qu’une fille annexe à mon groupe de très bons amis à réussi à nous brouiller les uns avec les autres en répandant une rumeur nauséabonde et fausse sur l’un des membres de notre « camaraderie ». Le seul problème, c’est que la tempête, la fille ne la sent pas souffler plus que ça. Juste nous…

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  6. Bien mal acquis ne profite jamais, paraît-il ?

    Une petite histoire qui vient de m’arriver, et méfiez-vous à l’avenir !

    Dans le parking d’une gare, un homme, la cinquantaine, l’allure d’un VRP et l’air paniqué, m’aborde avec une clé cassée à la main : « Bonjour, excusez-moi, vous n’allez pas vers l’Oise, par hasard ? ».

    Non, je n’allais pas vers l’Oise, et, toujours aussi paniqué, l’homme m’explique qu’il vient de casser la clé de sa voiture dans le barillet de sa portière, que son sac est dans le coffre avec ses papiers, sa carte bleue, son argent et qu’il ne sait pas quoi faire. (Je commence à le prendre en pitié).

    Nous sommes dimanche, l’homme ajoute qu’il ne peut même pas appeler un réparateur sans payer des fortunes et que, tout ce qu’il voudrait, c’est aller chercher un double de sa clé chez lui dans l’Oise pour solutionner son problème.

    « Sauf si j’avais la chance de trouver quelqu’un qui ait la gentillesse de m’avancer 24,50 euros en liquide… », ajoute-t-il, « auquel cas, je lui rendrais l’argent par chèque dès demain et je pourrais aller chez moi en train… »

    Avec son air de VRP, sa panique, sa sueur au front, l’homme m’attendrit. Je commence à sortir mon porte-monnaie : « bon, je prends le risque, elle a l’air vraie, toute votre histoire bien compliquée, mon pauvre Monsieur… ».

    Je lui donne royalement 25 euros, je lui demande bien sûr de me noter ses coordonnées sur un papier en échange des miennes…

    10 jours après, je n’ai pas reçu le chèque et le numéro qu’il m’a donné est celui d’une dame qui n’a rien compris à ce que je lui racontais.

    Bien mal acquis ne profite jamais ? Je vous laisse imaginer une suite !…
    C’est en tout cas ce que je lui souhaite, à cet escroc qui avait en fait la sueur au front à cause de ses énormes mensonges !

    Heureusement, je peux aussi me consoler car, comme l’a écrit René Crevel, poète surréaliste, « Il faut beaucoup de naïveté pour faire de grandes choses ». (L’Esprit contre la raison)

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  7. Ce matin, je me rends compte que Bouygues a renouvelé l’assurance de mon téléphone sans me consulter. Je les appelle sur la plateforme surtaxée, je patiente 10 mn bercée par une voix suave : « Votre demande est identifiée, nous vous metton-t-en relation avec un conseiller. » Dix minutes… Peut-être 600 fois ce message en boucle ? La première écoute me fait déjà mal aux oreilles, à la 398e, je n’en peux plus. « Nous vous metton-t-en relation… » Ah, tiens ? Le verbe mettre, au présent, à la première personne du pluriel prendrait un « t » ? Pourquoi ne m’a-t-on rien dit à l’école ? Sans doute est-ce une de ces exceptions qui confirment la règle… Heureusement, les grandes entreprises prospères comme Bouygues connaissent les règles, elles.

    Je vous épargne la conversation constructive avec le conseiller salarié de la grande entreprise, à moins qu’il n’ait été un intérimaire sous-payé dans un pays lointain ? Conclusion : je n’ai pas le choix, je dois payer l’assurance encore toute une année.

    Non ! Je ne me laisserai pas faire ! Je navigue aussitôt pour préparer ma contestation. En deux clics, je trouve la solution à mon problème et la 2e leçon d’orthographe de la journée. Sur http://vosdroits.service-public.fr/F2598.xhtml, page du Service Public concernant les assurances, je lis : « l’assureur doit informé… ».

    Ah, c’est bizarre, décidément. J’avais pourtant un vague souvenir d’écolière : lorsque deux verbes se suivent, le deuxième se met à l’infinitif. Ma mémoire me ferait-elle définitivement défaut ?

    Alors, c’est vrai, les grands de ce monde ont raison : les jeunes sont incultes. L’orthographe se perd, la politesse aussi. Hier encore, j’entendais un gamin dire à son copain : « casse-toi pauv’con ».

    À quels modèles nous référons-nous ? Comment a-t-on pu descendre si bas ? Un proverbe me vient soudain à l’esprit : c’est au pied du mur que l’on voit le maçon.

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  8. Vacances d’été, juste avant la guerre. J’ai 6 ans. Je suis chez mes grands parents dans leur « campagne » d’Aix-en-Provence.
    Chaleur, soleil, chant des cigales dans les marronniers.
    À l’ombre de l’un d’eux, ma Grand-mère coud. Assise près d’elle, mon poupon sur les genoux, j’attends la suite de ses souvenirs d’enfance, qu’elle raconte si bien.
    « Pitchounette, j’ai besoin de tes bons yeux pour enfiler mon aiguille ». Ce que je fais toute fière.
    « Tu vois, me dit-elle, on a souvent besoin d’un plus petit que soi ».
    Et, maintenant, c’est moi qui le demande à ma petite fille de 6 ans, quand nous sommes ensemble aux vacances et que je couds près d’elle.
    Et elle est toute fière de le faire pour moi.
    La vie est un éternel recommencement !

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  9. Avant de le donner à une amie à qui il plaît, moi je n’en fais rien, j’astique un vieux lustre en bronze dont j’ai hérité.
    Vérifiant son aspect, le voulant parfait, je veux fignoler le nettoyage d’une des branches. Je frotte, reffrotte et : la casse !
    Le mieux est l’ennemi du bien !

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  10. Je ne suis pas sûr d’être un très bon père.
    Je ne vois ma fille de 5 ans que 3 jours par semaines.
    Je fais ce que je peux.
    La plupart du temps, je regrette de ne pas partager plus son quotidien.
    En tout cas, elle est frileuse, ma fille. Comme moi !
    Lorsque j’ai le plaisir de l’emmener à l’école, tenant sa petite main, c’est un truc idiot : je sens que ma fille est ma fille à la froideur de nos mains.
    Et, presque à chaque fois, je pense à ce proverbe: « À main froide, cœur chaud ».

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  11. À cœur vaillant rien d’impossible ?

    Le concours en ligne sur votre site me rappelle une histoire vieille d’il y a déjà 4 ans, si ça peut inspirer vos films ?

    J’étais chômeur depuis de longs mois, à l’époque, et je l’avoue, j’étais limite en dépression.

    Un soir « S », ma compagne, est rentrée du travail…
    La veille, on avait reçu des potes, notre appartement était en bordel et il y avait un putain de monticule de vaisselle à la cuisine…

    Je revois le monticule et surtout je la revois, « S », quand elle est rentrée de son taf.

    Déjà, ça allait pas fort entre nous depuis quelque temps, forcément. Ni au lit ni rien du tout, je vous laisse deviner (…).

    Elle est arrivée, elle a posé son sac, elle a regardé le monticule à la cuisine et, là, elle a fait tomber la guillotine : « Bon, ok, c’est bon, cette fois, ça peut plus durer ! ».

    Moi, j’étais affalé sur le canapé où, si je me souviens bien, j’avais regardé des docu animaliers sur Planète toute la journée…
    J’ai senti un déclic : « S » allait se barrer et ça allait être pour toujours. Ça m’a foutu un sacré coup d’adrénaline !

    Je l’ai vue qui commençait à foutre des affaires dans une valise. J’ai quitté le canapé et j’ai cherché une idée. J’ai retrouvé Brel sur une étagère et j’ai balancé « ne me quitte pas » à fond. Elle m’a repoussé d’un « fait pas chier » en continuant sa valise.

    Alors j’ai coupé le disque et je me suis mis à chanter tout seul : « je t’offrirais des perles de pluie »… Je flippais comme un rat mort. Elle m’a repoussé encore.

    J’ai continué à chanter, je l’ai vu qui commençait à avoir un sourire de détente, genre en coin… Du coup, je me suis dit « vas-y, continue, sans quoi tu vas la perdre ».

    Je me suis rappelé la version de Yuri Buenaventura (qui est une version nettement plus salsa, en fait. Mais je sais pas si vous la connaissez ? C’est un chanteur colombien…).

    Je l’avais pas sous la main, alors je me suis mis en caleçon et j’ai dansé et chanté, avec un accent latino… : « il est paraît-il des terres brûlées, donnant plus de blé, qu’un meilleur avril »…

    Oh, ça a duré ! Elle m’a même laissée continuer jusqu’à la fin de la chanson (que je connais par cœur, heureusement !).

    Mais, à la fin, elle s’est laissé aller à rire, forcément, tellement j’étais ridicule.
    Et elle est pas partie, « S ». Elle est même encore là.

    Alors, allez-y, les gars, à cœur vaillant, rien d’impossible !

    (Ps, mais ça fait presque trop happy end : j’ai retrouvé du taf, aujourd’hui. Mais, bon, forcément, ça aide à aller bien…)

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  12. À cœur vaillant rien d’impossible, Olivier ? Bof, bof…
    Je suis arrivé sur ton article parce que j’ai tendance à me ravager la tête avec NE ME QUITTE PAS de BREL…
    Ça me ferait marrer, presque, si j’étais pas border de me foutre en l’air.
    Parce que, moi aussi, j’ai chanté ça quand Chloé m’a dit que c’était fini.
    Seulement que ça a pas marché, contrairement à toi…
    Une scène vraiment minable, au karaoké !

    Après, c’est bien joli, tous ces concepts d’histoires pour faire des films, et d’ailleurs je tombe dedans, on dirait.
    Mais pour oublier mes connes d’idées de me foutre en l’air, j’aurais plutôt envie de penser à des proverbes comme « une de perdue, dix de retrouvées ».
    Alors, ben ça vous dit, ou quoi, de venir me filmer ?
    En fait, ce serait plutôt l’antithèse : je suis 36 milles en dessous, je ressemble à rien…
    J’ai un putain de spleen et je vous vends le concept :
    « une de perdue, dix de retrouvées ».

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  13. À cœur vaillant rien d’impossible ?

    Moi, je me suis pris 15 râteaux avec D, une des filles les plus sexy du bahut.
    Faut dire que je suis malheureusement un garçon discret, plutôt timide…

    « Tu fais quoi, là maintenant ? Je veux dire… ce soir ? »
    (regard dédaigneux)
    - « Oh salut, Thomas… ! »
    Thomas qui n’est pas moi… Fin de la scène.

    Ou bien :

    « Je fais mon anniv chez moi, samedi, tu veux venir ? »
    (regard dédaigneux)
    - « Oh salut, Oscar… ! »
    Oscar qui n’est pas moi… Fin de la scène.

    Je vous laisse deviner la suite des râteaux…

    Un soir, D était entourée de pleins de gars.
    Le pire type genre beau-gosse (que je hais, je vous laisse imaginer !) s’est mis à la chauffer. Allez savoir, il devait avoir mangé plein de protéines…

    Bref, je vous la fais courte : le type la branche, elle l’ignore. Alors il l’empoigne, sur son scooter, et, de force, il lui roule une pelle.

    Là, malaise. Les autres gars rigolaient, bonne ambiance…
    Mais D rougit violemment, elle aime pas du tout.
    Les gars font style ‘il s’est rien passé’ et le connard protéiné veut recommencer : il l’empoigne pour lui faire encore une pelle.

    Moi, je pèse pas lourd, en plus d’être timide, mais j’y vois que du feu : je chope l’hyperprotéiné. Les autres gars s’écartent vite fait et grosse bagarre…

    Quand je me relève, j’ai une côte cassée (véridique), mais le beau-gosse protéiné (à qui j’ai réussi à casser une dent) se barre.

    À part ça, autour de D et moi, il n’y a plus aucun gars.

    D sort un mouchoir, me sourit…

    Depuis, elle est ma copine (et ça fait 3 mois !) :)

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  14. « Un père peut nourrir cent enfants.
    Mais cent enfants ne peuvent pas nourrir un père… »

    Lui a 4 enfants, filles et garçons
    Elle a une fille. Ils se rencontrent. Ils s’aiment. Ils se marient.
    Ils élèvent leur nombreuse famille et se sacrifient pour leurs études. Chaque enfant se trouve confortablement installés financièrement.

    La crise arrive. Le père directeur commercial se retrouve à 50 ans au chômage. La mère tombe malade. Elle est mise en invalidité. Elle ne peut plus travailler.
    Après une année de galère financière de part et d’autre dans le couple. Missions d’intérim pour le père. Repassage à domicile pour la mère. Le couple est contraint de vendre leur maison.
    Malgré l’apport de la vente, ils doivent faire un emprunt.
    A cause de leur situation, ils doivent trouver une personne qui se porte caution.

    Il demande à un de ses fils. Le fils est désolé, mais il est déjà caution pour deux de ses propres enfants.
    Alors le père demande à une de ses filles. Même constat. Elle se porte déjà caution pour une de ses filles et une amie d’enfance.
    Chaque enfant évoque le même problème.

    Le père et la mère vendent leur maison et trouve alors un petit loyer de 40 mètres carré.
    Un jour le père entre plus tôt à la maison. Il voit sa femme en larmes. Il la réconforte du mieux qu’il peut.

    -« Le principal ma chérie c’est que nos enfants soient en bonne santé et à l’abri du besoin. Tu sais, mon père disait..Ceci… Un père peut nourrir cent enfants mais cent enfants ne peuvent pas nourrir un père… »

    Maguie.

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  15. A la maison,avant de partir à l’école je ne déjeune presque pas:il faut se dépêcher,il est tôt je n’ai pas faim, alors un verre de lait et un petit bol de céréales me suffisent amplement.
    Mais là : en vacances chez ma grand-mère, qui, après un yaourt grec me propose une tartine beurre-miel…je ne me fait pas prier, ni pour une seconde, et même : une troisième que je déguste avec grand plaisir.

    « L’appétit vient en mangeant »

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  16. Deux hommes font une randonnée pédestre dans les montagnes corses, sacs au dos, tête basse, le front perlé de sueur sous le soleil implacable. Ils marchent l’un derrière l’autre à dix pas de distance.
    Les deux randonneurs arrivent maintenant devant un pont suspendu entre deux versants. Le premier s’engage hardiment sur la passerelle et avance sans crainte de planche en planche. Le second, dix pas plus tard, arrive maintenant au devant de l’obstacle. Il marque un temps d’arrêt, non par peur mais par l’intérêt porté sur une pancarte en bois plantée à la gauche de l’entrée du pont dont l’inscription est masquée à moitié par les feuillages d’un buisson. Il courbe la branche et dévoile les mots peints à la main sur le bout d’écorce vermoulu.
    Son compagnon qui se trouve maintenant au beau milieu du pont se retourne. Le voyant encore sur la terre ferme il lui lance, un peu moqueur :
    - on a peur!
    - je tremble oui! ironise-t-il
    tu n’as donc pas vu ce qu’il y a écrit là!
    - non! quoi?
    - »TRAVERSÉE : UNE SEULE PERSONNE MAXIMUM! »

    A la fin du dernier mot prononcé, le pont cède!

    Un homme avertit en vaux deux.

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  17. L’argent ne fait pas le bonheur ! Ça pourrait être un documentaire…
    J’étais dans les embouteillages d’un échangeur, près du périphérique. À côté de moi, il y avait un homme au volant de sa BM rutilante qui engueulait visiblement un assistant ou associé au téléphone. Nos fenêtres étaient ouvertes, j’entendais des bribes… « Mais putain, je te l’avais dit, qui fallait pas le lâcher, que c’était un énorme client ! »…
    Plein de doux noms d’oiseaux se succédaient puis il a raccroché et comme un con, il a décidé de s’en prendre à moi.
    Il s’est mis à klaxonner comme un furibard : « et toi, avec ta vieille caisse, tu peux pas avancer, là ? Tu vois pas que tu me bloques ? ».
    D’une, il m’était fort antipathique. De deux, je le bloquais même pas. Devant nous, c’était qu’un long défilé de bagnoles qui klaxonnaient comme des folles.
    Alors j’ai fait comme si je l’entendais pas, et je me marrais, même, alors qu’il gueulait de plus en plus fort.
    Et puis, soudain, je les ai vus : juste à côté de nous, il y avait 2 SDF qui était en train de s’installer à table, au milieu de leur campement de fortune sous l’échangeur.
    Ils avaient l’air tellement contents !
    Je les ai montrés au gueulard plein de thunes d’un mouvement du menton et, là, comme s’ils avaient tout compris, les SDF lui ont souri. Ils ont levé leurs gobelets de plastiques plein de pinard vers le gros richard.
    J’aurais voulu que vous voyiez la tête du type, il était rouge pivoine et j’ai cru que sa mâchoire allait se décrocher. C’était impayable.
    La file a avancé, je me suis débrouillé pour passer devant lui rien que pour l’emmerder, moi avec ma veille caisse et lui avec sa BM.
    Il s’est remis à klaxonner. Il a fait une crise cardiaque le soir, peut-être ?
    L’argent ne fait pas le bonheur

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  18. Je ne sais par où commencer, mais comme dirait Pagnol c’est de l’authentique digne d’une scène de film avec De Funès.
    Nous sommes dans les années 55/60 et c’est le mariage de mon cousin Michel de Cotignac : il épouse la charmante Salernoise Maryse – nous sommes de la noce – tout se passe très bien – la fête se termine vers 2 à 3 heures du matin.
    Nous ramenons le père et la mère du marié qui eux ont prêté gentiment leur voiture à 3 jeunes gens – Cotignac /Salernes c’est pas bien loin (15 Kms environ) et les voilà partis devant nous après maintes recommandations -

    Arrivé à Cotignac, mon cousin s’écrie : « regarde- moi cet imbécile qui vient de rentrer dans la vitrine d’un commerçant » – puis « merde mais c’est ma voiture et la vitrine c’est celle de mon concurrent  » – il faut ajouter que mon cousin est boulanger à Cotignac et sa boulangerie est 200 mètres plus loin – sans commentaire

    Boire ou conduire il faut choisir

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  19. Après des années de silence, mon père a enfin parlé.
    Mes frères et moi, on savait bien qu’il était dépressif, depuis la mort de notre mère, mais il faisait comme si de rien n’était…
    Et puis, à l’occasion de l’Aïd, à la fin de la soirée, il nous a tout raconté. Il s’est jamais pardonné de ne pas être retourné au bled alors que ma mère en avait toujours rêvé…
    Pour finir, on a passé la meilleure soirée depuis longtemps, on a beaucoup parlé, avec mes frères, et on s’est beaucoup embrassé.
    Depuis, mon père a retrouvé le sourire mais, proverbe arabe : POUR BIEN AIMER UNE VIVANTE, IL FAUT L’AIMER COMME SI ELLE DEVAIT MOURIR DEMAIN.

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  20. 120 – « Vincent » pour la famille – a les doigts en spatule à force de taper sur des ordis. On ne lui connaît aucune autre forme de relation que les forums et les réseaux sociaux. Pour résumer, certains le surnomment « l’autiste ». Mais ils l’appellent aussi « l’Artiste » quand il débarque au pied levé pour déboguer leur Mac ou leur PC…
    Hacker vaillant, rien d’impossible !

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  21. Les yeux sont le miroir de l’âme ?
    Comme ce proverbe est vrai ! Voici une petite histoire…
    J’ai rencontré C. qui est devenu le père de mes enfants comme beaucoup de gens : au travail.
    Le problème, c’est qu’on était l’un et l’autre très timides. Sortis de « bonjour » ou « bonne soirée », on n’osait vraiment JAMAIS se parler.
    Par contre, que ce soit à la cantine, à la photocopieuse ou à la machine à café, s’il était dans la pièce, je savais que non seulement nos regards allaient se croiser, mais qu’on allait avoir du mal à les décoller.
    C’est vite devenu un jeu, c’est devenu comique.
    Un jour, je suis rentré dans notre DG, parce que je quittais C. pas des yeux…
    Une autre fois, il a renversé son plateau sur le dos de la chef comptable à la cantine.
    C’est finalement un soir en prenant l’ascenseur qu’on s’est fait nos aveux. Quoi, nos aveux ! On n’osait pas parler, comme d’habitude et, là aussi, ça a été comique. La scène a eu beau se passer il y a 5 ans, je l’ai encore en mémoire…
    Moi : « Peut-être je me trompe, mais il me semble que… »
    Lui : « oui ?… »
    Moi : « Non, rien… »
    Lui : « Si, hem ! Il te semble que ?… »
    Moi : « Non, je sais pas, sans doute je me trompe… »
    Lui : « Non, je crois pas… »
    Moi : « Peut-être que je rêve ?… »
    Lui : « Non, je crois pas… ».
    On s’est regardé encore.
    Lui : « Vas-y, dis-moi. Je crois que tu penses la même chose que moi. »
    On était arrivé au RDC. On n’en pouvait plus, on s’est embrassé.

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  22. Je suis casanière, pourtant, j’habite un studio minuscule, vu mon minuscule salaire.
    Mais, tous les soirs, après avoir subi la proximité de mes collègues (nous sommes 5 à travailler dans la même pièce), après avoir affronté la foule du métro, les gens qui font la gueule ou les bousculades, je pousse ma porte et je m’assied sur mon petit canapé avec un soulagement immense. C’est même le meilleur moment de la journée. Il n’y a point de petit chez-soi.

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  23. À l’heure où 10 % des plus riches possèdent 40 % de la fortune nationale en France, je me demande quelle comparaison on pourrait faire avec la période qui a précédé la Révolution Française ?…
    On n’a jamais cessé de jouer les anciennes comédies, mais on les a tournées autrement !

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  24. T’as la BERLUE ou quoi?
    cette remarque est rarement positive
    le mot « BERLUE »est issu de Beluga, qui sinifie être ébloui la BERLUE est égalemnt le nom attribué à un problème de vue ou l’on voit des choses qui ne sont pas devant nos yeux t’elles que des points noirs ou des mouches par exemple c’est en référence à cette maladie que l’on dit d’une personne qu’elle a la BERLUE losqu’elle croit voir des choses qui n’existent pas . a méditer !!!!!!

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  25. Ma fille prenait des cours de piano avec un jeune concertiste. C’était elle qui commençait la première des leçons données par le jeune homme. Il était très souvent en retard, quand bien même, il n’annulait pas à la dernière minute. Du haut de ses 8 ans, elle a dit un jour : « un artiste, s’il arrive à l’heure, il perd de son articité. »

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  26. Ma belle-mère épluchait des pommes de terre.

    Mon dernier fils (5 ou 6 ans) lui demande :

    « Pourquoi tu épluche des patates ? »

     » Pour faire la purée »


    !!!! ???? ….?!

    « Tu fais la purée avec des patates toi ? »

    Hé oui… On était des parents indignes !

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  27. Quand je suis arrivée en France, j’ai commencé à apprendre le français dans un organisme de formation linguistique. Et quelques mois plus tard, pendant le cours, notre formatrice a prononcé la phrase suivante : quelle mouche t’a piqué… Je me souviens à quel point j’ai été stupéfiée, car cette phrase est une traduction littérale d’une expression russe. Depuis, je me pose la question : comment ces langues dont les racines sont différentes peuvent avoir telle similitude ? Et au fil du temps, je continue à découvrir des expressions figées, des proverbes. C’est très amusant !

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